Maladies chroniques hépatiques
En étudiant le corps humain, il est nécessaire de prendre en compte dans l’équation un élément important : notre environnement. Citons notre alimentation, notre mode de vie, notre pratique sportive, nos sources de stress, etc. Tous ces facteurs viennent directement impacter la bonne marche de la machinerie qu’est notre corps. Malheureusement, l’environnement dans lequel nous vivons actuellement ne nous facilite pas vraiment la tâche. Entre nos modes de vie sédentaires et notre alimentation riche en sucres et en graisses, des maladies chroniques métaboliques comme l’obésité, ou des syndromes métaboliques peuvent se développer et ont des conséquences sur de nombreuses fonctionnalités du corps humain.
Faisons une petite parenthèse clinique pour définir ce dernier sur la base d’une liste de cinq critères :
- Un tour de taille élevé
- Un taux réduit de cholestérol HDL, High Density Lipoproteins (appelé communément bon cholestérol)
- Un taux élevé de triglycérides (hyper triglycéridémie)
- Une hypertension artérielle
- Un taux élevé de glucose à jeun (glycémie)
Un individu est atteint de syndrome métabolique lorsqu’il présente au moins trois des critères de cette liste. La communauté médicale estime qu’environ 25% de la population mondiale en souffre. Il est souvent associé à l’apparition de maladies métaboliques, comme par exemple le diabète de type 2 ou des maladies du foie gras non-alcoolique (NAFLD). Si elles ne sont pas prises en charge à temps, ces dernières peuvent évoluer vers des fifibroses, des cirrhoses voire des cancers hépatiques.
Récemment, plusieurs études ont commencé à explorer le rôle du microbiote intestinal dans l’obésité et le développement du diabète de type 2. Il est désormais envisagé comme un acteur majeur dans le développement d’un syndrome métabolique.
Souvenez-vous de notre barrière intestinale.
Chez une femme ou un homme en bonne santé, la barrière intestinale contrôle ce qui la traverse. Celle-ci agit comme le portail d’un parking.
Les molécules comme l’eau et les ions, comparées à des piéton·nes peuvent passer de l’intestin à la circulation sanguine sans contrôle, en revanche, des éléments plus gros, tels des antigènes alimentaires ou des bactéries, doivent passer la barrière de contrôle afin de vérifier leur admissibilité dans le sang.
Malheureusement, les effets de maladies métaboliques induisent une porosité accrue de la barrière intestinale, un peu comme une ouverture dans les grillages du parking.