25 Juin [Publication] Sclérose en plaques : Moduler son niveau de stress pour moduler le risque de rechutes
Le stress pourrait être un facteur aggravant le risque de rechute de patients atteints de sclérose en plaques. Mais la relation directe de cause à effet entre le niveau de stress et la rechute n’a pas été fermement établie dans les précédentes études cliniques.
C’est là tout l’objet de l’étude proposée par l’équipe de F.Docagne en collaboration avec celle de M.Neunlist : identifier si la modulation du stress interfère avec la rechute des symptômes. Leurs recherches précliniques sur modèles animaux sembleraient aller dans ce sens. Les résultats ont montré qu’un stress répété aigu a induit un taux de rechutes deux fois supérieur. À l’inverse, les animaux placés dans un environnement agréable et moins stressant, ont eu un taux de rechute réduit, moins sévère et les effets du stress répété ont même été inversés. Cette étude ouvre ainsi la voie à une exploration des processus biologiques liant le stress et les phénomènes de rechute de la sclérose en plaques dans des modèles animaux adaptés. De telles recherches précliniques pourront aider à comprendre les effets positifs de l’utilisation de stratégies de gestion du stress, en complément des traitements de la sclérose en plaques, chez des patients atteints.
Affiliations des personnes impliquées dans l’étude :
-Normandie Univ, Unicaen, Inserm, Physiopathology and Imaging of Neurological Disorders, Cyceron Centre, Institut Blood and Brain@Caen-Normandie, Caen, France.
-Université de Nantes, Inserm, The Enteric Nervous System in Gut and Brain Disorders, Nantes, France.[/vc_column_text][/vc_column]